Si la décision du Conseil fédéral et du Parlement était passée, le passeport numérique suisse (E-ID) aurait été délivré dès lors par des entreprises privées. Celles-ci auraient ainsi pris en charge la gestion de données personnelles hautement confidentielles car à l'avenir, les contrats, les transactions financières, les informations sur la santé et même les affaires administratives, telles que la déclaration d'impôts ou la prise de décision politique, seront à l'avenir être traitées à l'aide d'un E-ID.
Ce n'est que grâce à l'engagement d'un regroupement interpartis et largement soutenu par environ 25 000 personnes individuelles ainsi que par des réseaux et des organisations que cette question fondamentale a pu être débattue au sein de la société. Bien que la numérisation fasse depuis longtemps partie du quotidien, l'intérêt du public pour sa dimension politique reste faible. Le référendum sur l'E-ID a changé la donne, du moins pendant la campagne de votation.
– Daniel Graf, membre du conseil de la Fondation pour la démocratie directe
Les citoyens et citoyennes votants ont clairement rejeté la loi sur l'e-ID et la privatisation du passeport numérique par 64,4% des voix. L'émission de documents d'identité doit rester sous la responsabilité de l'État et doit être placée sous contrôle démocratique.
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